Desperate housewife

Desperate housewife !!!

catégorie: La vie en famille, Parents
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« J’en peux plus !! Je range d’un côté et ils me sortent tout de l’autre. J’ai des fois l’impression d’être la bonne à tout faire. En ce moment je ne peux plus me voir, je passe mes journées à crier sur mes enfants, je me déteste !!! ».

Combien d’entre nous en sont arrivées à ces mots ? De plus, le phénomène a tendance à s’empirer avec les mauvais jours !! Quelques pistes de réflexion pour ne pas finir en  femme dépressive, hystérique psychorigide ou « desperate housewife »…

1° Je me mets sur pause

Je m’arrête pour faire le point. Dans cette société où tout va vite, trop vite parfois, il est vital de se mettre sur pause régulièrement, au risque d’y perdre notre santé ! On case tout le monde et sans culpabiliser ; on reste plus utile un peu moins présente mais bien dans sa tête plutôt que présente et surmenée !!! On s’offre un peu de recul… 
Une fois fait le plein d’oxygène on est à nouveau d’attaque pour prendre des décisions (vous avez déjà essayé de courir le 400m haies directement après avoir fait du vélo pendant une heure?).

J’agis :
J’arrête de compter sur les autres pour s’occuper de moi et je me fais plaisir toute seule comme une grande:
Un bain, une promenade, du shopping, un massage, bouquiner…pourvu que je me détende !!!


2° J’ajuste la barre

Aurions-nous autant de pression si nous vivions dans un autre pays ? Pas sûr, le suisse doit avoir une maison bien suisse, un appartement bien suisse, chaque chose a sa place… Est-il nécessaire de faire ranger tous les jours la chambre à nos enfants ? De faire trois fois par année les vitres ? De changer d’habits tous les matins ? De se doucher deux fois par jour ? Il y a propreté et propreté, quels sont nos choix ? Qu’est-ce qui m’est imposé par mon éducation ? Ma culture ? Qu’est-ce que je cherche à prouver aux autres ? Et à moi-même ?
J’arrête de me mettre sous pression et de mettre la barre trop haute, faute de me retrouver avec une estime de moi dans les chaussettes !! 

J’agis :
Je me demande quel est le plus petit pas possible à faire et non ce que je rêverais de faire ! Je diminue ma check-list de moitié.
Je vise le mieux possible et non la perfection et je fais « au mieux ».
Je favorise la qualité des temps passés avec mes enfants plutôt que la quantité.


3° Je  trie

Combien de choses on peut accumuler dans nos sociétés capitalistes !!! Il n’y a qu’à ouvrir la porte de la chambre de nos enfants pour le comprendre. 

J’agis !
Une fois par année, je trie complètement leur chambre muni d’un sac 110l. 
J’en profite pour changer les meubles de place et du coup on se fait du bien aux yeux et à la tête. Le mouvement c’est bon pour tout le monde, et sûrement que vos enfants en redemanderont !!!
Je jette tout ce qui est cassé, incomplet, dépassé.
Je donne (Emaüs, S.O.S futur maman, trocs) tout ce qui peut être encore utile !
Si j’ai de la place, j’organise un roulement des jeux en en mettant une partie de côté. Plus les enfants ont des choses dans leur chambre, plus les rangements deviennent difficiles !


4° Je délègue

Il semblerait qu’à douze mois les enfants peuvent déjà apprendre à ranger. Les faire ranger les responsabilise et nous décharge, alors pourquoi s’en priver !!!
Isabelle Filliozat, dans son livre « J’ai tout essayé », donne pour chaque âge un conseil :
A 12 mois : on montre à l’enfant comment on fait.
A 2 ans : on offre le choix à l’enfant de ce qu’il veut ranger lui.
A 3 ans : on lui propose de l’aide et lui demande ce qu’il souhaite que l’on range.
A 4 ans : un enfant est capable de ranger sa chambre tout seul, à sa manière !! On lui donne une consigne à la fois.

J’agis !
Je choisis avec mon enfant un jour de la semaine où il doit ranger sa chambre, si possible avant les nettoyages. (Il est important de lui laisser son espace à lui où il est libre et donc de ne pas lui imposer de ranger sa chambre tous les jours ! Plus il grandira plus cela est important. Il semblerait que le désordre d’après certaines études rendrait plus intelligent. On lui apprend la liberté individuelle !)

Par contre je ne négocie pas sur les lieux en commun qui doivent être ranger avant de passer à autre chose. (Là on lui apprend le respect des autres !!)
Je lui fais une check-list de ce qu’il doit ranger (sous forme de dessins pour ceux qui ne savent pas encore lire !). Ils a-d-o-r-e-n-t !!!
Je transforme les rangements en jeux. S’il arrive à ranger en moins de trente minutes, il a droit à une récompense (attention de ne pas faire la course entre eux, cela crée de la rivalité et des tensions inutiles !!!)

Si le rangement des chambres tourne à chaque fois au bras de fer, parlez-en à votre mari et regardez dans quelle mesure il ne pourrait pas de temps en temps prendre le relais ☺. On est deux pour faire les enfants, on est aussi deux pour les élever !!


5° Je félicite

Je me félicite des progrès accomplis et  des objectifs atteints. Soit en me le disant, soit,  pour les grandes choses,  en m’offrant une récompense (boire le café avec ma meilleure amie, m’offrir une babiole, regarder mon feuilleton « Desperate Housewife », me faire les ongles,…)

Je félicite mes enfants de leurs progrès et leurs efforts ! Cela s’appelle le renforcement positif. C’est bon pour moi, c’est bon pour eux. On dit quand ça ne va pas, mais on devrait surtout dire quand ça va !!!

A lire :
« J’ai tout essayé ! ». Isabelle Filliozat (2011).
« Je suis débordée à la maison ». Béatrice Carrot & Claire Mazoyer (2012).
« L’apprentissage de l’imperfection ». Tal Ben-Sahar (2010).
« L’art de simplicité ». Dominique Loreau (2005).

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